Vous trouverez ci dessous des témoignages de patients.
Si vous souhaitez également témoigner, merci de nous envoyer votre témoignage sur info@emdr-france.org accompagné d’une autorisation de publication précisant que vous autorisez l’association EMDR France à diffuser sur son site internet votre témoignage.
Vous trouverez aussi des témoignages de praticiens certifiés de la thérapie EMDR ou en cours de formation
en cliquant sur le lien : http://www.emdr-france.org/web/?p=3480
Je m’appelle Christiane et j’ai 48 ans. Je choisi de venir témoigner sur votre site parce que j’espère que mon histoire pourra aider d’autres personnes d’une part, et puis c’est le seul moyen pour moi de remercier toutes les personnes qui oeuvrent à faire connaître l’EMDR.
Il y un an, je me suis trouvée, pour la deuxième fois de ma vie, plongée dans une dépression importante alors que l’on m’annonçait que j’avais peut-être un adénome à prolactine sur l’hypophyse suite à une anomalie de prolactine dans ma prise de sang. La démesure de ma réaction face à ce diagnostic non encore établi a étonné mon entourage, et moi plus encore, mais je ne pouvais plus rien maîtriser. Les examens que j’ai pu faire n’ont rien révélé, néanmoins mon état dépressif a continué d’empirer….
Il faut savoir que 20 ans auparavant, alors que j’étais enceinte de 5 mois et demi d’une seconde grossesse, j’ai sombré dans une profonde dépression. J’avais perdu le sommeil et toutes sortes de phobies et de pulsions morbides hantaient mes jours comme mes nuits. J’avais été alors hospitalisée, ne me supportant plus, j’avais peur de faire du mal à mon premier enfant comme à moi-même d’ailleurs. Je vais passer tous les détails de cette dépression, mais on m’avait alors imposé un jeune psychiatre/psychothérapeute qui n’a eu de cesse de me dire qu’il pensait que ce n’était pas grave et que je devais chercher des réponses dans mon enfance, ce que j’ai essayé de faire. Les médecins de l’époque pensaient que c’était peut-être aussi hormonal et que tout rentrerait dans l’ordre après la naissance de l’enfant que je portais, d’autant plus qu’après mon premier accouchement j’avais déclenché une maladie auto-immune touchant la thyroïde (basedow, puis ensuite Hashimoto). Ils m’ont donc médicalisée aussi fortement qu’on pouvait l’être à l’époque dans mon état, mais rien n’y faisait, je vivais toujours des pulsions morbides. Autant vous dire qu’à partir de ce moment, ce nouvel enfant, pourtant désiré et qui devait arriver dans mon existence, me terrorisait. Ça ne s’est évidemment pas arrangé après l’accouchement comme les médecins me l’avaient annoncé, bien au contraire…
J’ai eu la chance de rencontrer par la suite une psychologue très gentille, qui a compris et jugé que mon état était très sérieux. Elle m’a aidée à me relever un peu, mais je vivais toujours avec des hauts et surtout beaucoup de bas. Malheureusement, elle a dû arrêter de professer suite à un accident. Par la suite, j’ai rencontré d’autres thérapeutes (5 en tout) car ma vie n’était que difficultés. Durant toutes ces années, j’ai cherché à trouver des solutions, pensant souvent que j’étais folle et mes proches de penser que j’étais faible psychologiquement. C’est en 2007, que j’ai eu connaissance du livre « Guérir » de David Servan Schreiber à qui je voue une reconnaissance éternelle d’avoir laissé dans le sillage de sa vie tant de conseils qu’il a su mettre au niveau de personnes non initiées comme moi. L’EMDR apparaissait comme intéressante, mais il s’agissait principalement de traiter les stress post traumatiques, or je ne voyais rien qui puisse en être un dans ma vie.
Néanmoins, l’année dernière, je me suis retrouvée dans un état quasi équivalent à celui où je me trouvais lors de ma seconde grossesse … j’étais certaine que le dérèglement hormonal qui m’arrivait était probablement la cause de ma nouvelle dépression sévère car j’en avais très peur croyant que les hormones étaient à l’origine de tous mes maux. Je n’avais alors jamais eu d’autres pistes d’explications réelles que celle-ci, ayant exploré toute ma vie avec mes différents thérapeutes.
Je pris la décision de rechercher une thérapeute en EMDR et j’ai eu la chance d’en trouver une dans la ville voisine, car mon état et mes médicaments ne m’auraient jamais permis d’aller bien loin. Mes autres thérapies m’auront au moins servie à raconter très rapidement mon parcours à ma nouvelle psychologue. Elle a rapidement fait le lien avec mon premier accouchement qui s’était très mal passé physiquement pour moi, agrémenté d’une équipe médicale détestable. J’avais souffert le martyr et avait failli mourir ainsi que mon bébé. Tout s’était bien terminé et tant mieux… sauf qu’une partie de moi était restée morte dans ce premier accouchement.
J’ai eu du mal à accepter de revenir à cet évènement mais lorsque ma thérapeute a réussi à m’y faire accéder, ça été l’explosion… presque 24 ans après mon premier accouchement… Aujourd’hui je suis guérie et j’arrive à penser que c’est une chance finalement d’avoir replongée car je n’aurai jamais eu la chance de connaître le bonheur d’être enfin en paix. Personne ne peut vraiment imaginer la douleur qu’est d’être dans cet état sauf ceux qui en ont été les victimes ou certains professionnels de santé qui connaissent la problématique. Qui aurait pu penser qu’un accouchement puisse entrainer un ESPT ? Catherine, ma thérapeute est psychologue, psychothérapeute et psychanalyste. Néanmoins, elle a eu l’intelligence de remarquer que l’EMDR donnait des résultats réels. J’ai le sentiment d’avoir toujours voulu me battre pour m’en sortir mais l’ESPT ne vous permet pas d’y arriver seule. Ce n’est pas faute d’avoir consulté et des personnes sérieuses pourtant !
Mon témoignage est long et je vous en demande pardon, mais 24 ans de ma vie sont passés dans cette agonie. Puisse mon histoire aider d’autres mamans ou d’autres personnes, c’est aujourd’hui mon souhait le plus cher !
Il y a quatre ans, mon compagnon était tué sur la route par un chauffard. J’ai consacré beaucoup de temps et d’énergie à remonter la pente, à travailler avec un psychiatre, à essayer de reprendre goût à la vie, pour ma fille, pour mes proches, pour moi-même. Le chemin a été long et ardu, mais j’ai surmonté la perte de celui avec qui je me voyais passer le restant de mes jours. Jusqu’au moment où une relation s’est nouée avec un homme, qui s’est enfui en quelques mois. Ce nouvel abandon a réveillé chez moi des symptômes que j’avais crus disparus pour toujours. Je me trouvais dans une impasse avec mon psychiatre, à qui j’ai dit « j’ai le sentiment d’être au bout de la parole ». J’avais entendu parler de l’EMDR par le livre de Servan-Schreiber, Guérir. En parlant de l’EMDR autour de moi, j’ai eu l’adresse d’une thérapeute qu’on m’a chaudement recommandée. Les trois premières séances ont été consacrées au récit de ces dernières années, à des explications sur les fondements scientifiques de l’EMDR et les aspects techniques de la thérapie (déroulement des séances). J’ai beaucoup apprécié l’honnêteté de la thérapeute, qui ne m’a jamais promis de résultats, mais a dit qu’elle pensait pouvoir m’aider. Nous avons fait plusieurs « boucles » pour parcourir les sensations associées à l’événement traumatique de la perte de mon conjoint. Le premier parcours a été douloureux, bien entendu, j’ai pleuré de manière incontrôlée pendant une heure entière. Mais dans une confiance totale avec la thérapeute. Les deux jours suivants, j’étais vidée, pas perturbée, juste épuisée. En quatre séances d’une heure trente, distantes d’une quinzaine de jours, les résultats étaient là. Je dors à nouveau au milieu de mon lit, je ne vois pas mon compagnon à tous les coins de rue, je peux entendre du piano sans avoir des battements de cœur (il était pianiste) et je ressens un apaisement totalement nouveau. Comme si la pierre de chagrin que j’avais enfouie au fond de moi était dissoute. Bien sûr, je n’ai pas oublié. Mon pianiste reste dans mon cœur, je le promène avec moi comme une pépite de bonheur que j’ai la chance d’avoir vécue.
Je souhaite apporter ce témoignage à tous ceux qui souffrent et ont le sentiment qu’ils n’avancent plus dans leur démarche. Je crois sincèrement que l’EMDR est une proposition pertinente dans de nombreux cas et je suis infiniment reconnaissante à la praticienne à qui je me suis confiée.
Le 7 mars dernier, j’ai été victime d’un accident de la circulation, suite à cet accident j’ai développé ce que l’on appelle un stress post-traumatique. Par la suite, ce fut un mois entier de souffrance psychique avec son cortège d’inconforts et d’angoisses, jusqu’à ce que je découvre sur internet la méthode EMDR, en consultant les possibilités qui étaient offertes aux personnes ayant vécus ce type de stress.
Ce fut une révélation, j’ai été littéralement transformé ! Suite à la première séance passée avec mon psychologue spécialisé, non seulement je n’avais plus de symptômes liés aux SPT, mais je me sentais réellement guéri ! (…)
Elle m’a tout simplement permis de redevenir ce que j’étais avant l’accident, c’est à dire moi même, en digérant le trauma.
Suite d’un gros accident de la circulation. Un dimanche matin, une personne déjà alcoolisée s’oublie au volant, traverse la Nationale à pleine vitesse et vient percuter de plein fouet la voiture qui arrive en sens inverse : la mienne. Pompier, hélicoptère, coma pendant une semaine : fractures diverses, enfoncement de la cage thoracique, traumatisme crânien, dissection de la carotide, accident vasculaire cérébrale,…
Pas facile de se remettre de tout ça. Pas tellement au niveau des séquelles physiques ; avec un peu de temps, des médecins, des rééducateurs, celles-ci se digèrent à peu près correctement. Mais la dimension psychoaffective ?… le cœur… l’affectif… les sensations… les images… les visages… les corps… les odeurs… l’histoire…les amours…l’amour…
J’ai le cerveau qui est passé dans un shaker. Il me reste une profonde tristesse de la vie. Je ne suis pas heureux d’avoir échappé à la mort. Des coups de blues terribles. Cette boule qui s’installe sournoisement autour de l’estomac. Des nuits tellement insupportables…
J’ai besoin d’être aidé. D’être épaulé pour traverser cette épreuve qui me dépasse. Je suis un peu comme un de ces poissons que l’on a sorti de l’eau et qui respire si mal…
Je rencontre plusieurs professionnels qui m’aident souvent… un peu… Et puis je rencontre cette personne, ce psychothérapeute qui me parle d’EMDR. Elle m’explique, me précise la méthode, les objectifs, sa finalité,… pourquoi-pas ? Les séances commencent. Ce n’est pas facile.
Et même si à l’issue de chacune des séances je suis littéralement vidé, je prends tout de même un peu d’altitude à chaque fois. Au bout de quelques unes de ces séances, je perçois que, de tous ces petits bouts de cerveau pulvérisés dans le shaker, commencent à reformer quelque chose d’un peu plus cohérent, d’un peu plus homogène, d’un peu plus concevable, d’un peu plus léger, d’un peu moins triste,…
Je me débarrasse enfin de l’Athymil. Je reprends pieds peu à peu. Avec des hauts et des bas c’est sur. Mais les bas sont de moins en moins mauvais. Nous avions convenu, avec ce psychothérapeute, de se revoir si besoin. L’hiver, période difficile, se termine. Je n’ai pas eu réellement besoin de nouvelles séances d’EMDR. Je me suis même surpris un jour à siffloter !
J’ai très sincèrement remercié cette personne qui m’a accompagnée dans cette épreuve si douloureuse ; cet accompagnement thérapeutique m’a semblé bien adapté pour aider à la résorption de mes traumatismes.
Mon histoire : En juin 2009, je viens de souffler mes 38 bougies, ma vie me semble paisible et je suis victime d’un infarctus : pas d’antécédents, pas de facteur de risques. La conclusion des cardiologues fut : c’est exceptionnel, ça arrive mais c’est très rare, vous avez surement fait une dissection d’artères… Ma vie reprend son cours, je n’ai pas de séquelles, un traitement que je supporte très bien et pleine de bonnes résolutions, je me remets au sport.
Février 2010, je suis fortement investie dans l’organisation d’une manif contre une antenne relais, je fais de la rééeducation cardiaque et tout va bien ; ma vie d’avant a repris le dessus et ce vendredi soir, rebelote : violente douleur thoracique. Pompiers, SAMU, urgences cardio à l’hopital, séjour en soins intensifs. Conclusion : je fais des spasmes coronariens. Un traitement médical existe, je le supporte bien MAIS une sirène de pompiers me crée un mal-être, les mots « coeur », « cardiaque »… me dérangent, je prépare tout « au cas où » pour mes enfants et mon mari , bref beaucoup d’inconfort mental.
Et puis, début mars, je fais la rencontre de « ma » sophrologue, elle m’invite à lire le livre de DSC « guérir » et je découvre l’EMDR. Elle a reçu la formation, elle me propose une séance et je suis prête, nous sommes le 22/04/2010, jour des 8 ans de mon fils. Tout va très vite, le moment aigü est vite trouvé : lorsque le SAMU m’emmène, le regard de ma fille de 5 ans qui me montre de la panique, de la peur et là, mon émotion est forte : la peur de ne pas revenir. Quelques mouvements occulaires plus tard, et beaucoup de pleurs, je deviens spectatrice de la scène. L’information est toujours là mais l’émotion a disparu… Comment y croire ? Je suis perplexe mais je viens de le vivre. En sortant de chez elle, un camion de pompiers passe toute sirène hurlante et je le regarde passer en souriant : « ça ne me fait rien » et là, j’ai encore pleuré, pleuré de ce bonheur trouvé, de ce mal-être disparu, de cette vie qui s’ouvre devant moi avec des projets avec ma famille. Beaucoup d’émotions mais positives
Fin mai 2010, nous avons fait une nouvelle séance pour guérir mon 1er infarctus : à l’approche de ce 1er anniversaire, j’avais une espèce d’empreinte négative qui me polluait. La séance fut très rapide, à croire que mon cerveau savait qu’il fallait classer l’affaire. Ma sophrologue m’a expliqué qu’il n’y avait là que des ramifications à nettoyer ; je n’avais même pas pleuré et devant moi s’ouvrait le mois de Juin comme un grand boulevard avec tous les evenements heureux programmés (anniversaire de mariage, anniversaire de ma fille, spectacle de mon fils…) et avec un grand ciel bleu au-dessus. Pas la moindre trace de mon infarctus de l’an passé.
Alors voilà, j’invite toute personne qui a vécu un infarctus à se guérir avec l’EMDR : forcément on y pense, forcément les sales moments reviennent mais cette méthode, qui reste mystérieuse est vraiment très efficace pour permettre de retrouver un beau chemin de vie.
Cordialement
Isabelle.
Suite à une période difficile, j’ai vécu deux burn-out avec deux longues périodes de forte dépression. Jamais je n’aurais pensé connaître cette maladie, j’ai toujours eu une vie saine, débordante d’énergie et j’avais rencontré l’amour et de cet amour deux superbes enfants illuminaient mes jours.
Mais une procédure de divorce inattendu ainsi qu’une activité professionnelle intense et je sent petit à petit le mal être s’installer. Mon médecin généraliste me prescrit des anxiolytiques et des anti-dépresseur mais le traitement n’est pas adapté, je parviens à gérer le quotidien mais je me sent mal.Je suis suivi par une Psychologue qui me permet de tenir le coup, de comprendre ma maladie en me faisant prendre conscience que mon divorce n’est pas la seule raison de ma dépression mais qu’il existe des facteurs aggravants remontant à ma jeunesse.
Et puis un jour c’est le burn out, et ma dépression devient sévère. Je perd mon emploi et me retrouve chez moi, n’ayant qu’une envie, trouver le sommeil pour fuir ce quotidien, impatiences dans les jambes, pleurs des heures entières, et une vision négative du quotidien et du futur, c’est une sensation et un quotidien horrible et je pèse mes mots. Heureusement malgré cela je continue à consulter ma psychologue et j’ai la chance de croiser un professeur sur Toulouse qui va réussir à trouver un traitement qui va me permettre de sortir de ce gouffre. Pendant cette période je vais également me forcer à faire du sport en allant à la piscine, je n’oublierais jamais ces moments ou je nageais tout en pleurant. Je n’ai jamais eu honte du regard des autres, nous avons tous des moments difficiles et nous devons nous unir pour mieux les traverser. J’ai également consulté plusieurs ouvrages sur la psychologie, la dépression et les différentes méthodes existant pour nous permettre de retrouver un équilibre et si possible le bonheur.
Ma première forte dépression a duré un peu plus de un an. En Septembre 2014 je retrouve un emploi en CAE et je rencontre une jeune femme avec qui je pense reconstruire ma vie. Nouvelles déceptions, mon employeur considère que je suis là pour n’exécuter que les tâches que les salariés titulaires ne veulent pas accomplir et me font totalement sortir du cadre de mon engagement et la belle relation amoureuse n’aura hélas pas de suite et en l’espace d’un mois me voilà à nouveau en forte dépression, encore plus forte et plus dure que la première mais je me bats, malgré le manque d’énergie et les effets secondaires des traitements qui m’empêchent parfois de pouvoir dormir, voir simplement m’asseoir alors que je suis épuisé.
Je ne rentrerais pas plus dans le détail car il m’est difficile d’expliquer avec des mots justes les sensations et connaître avec précision leurs origines. Heureusement lors d’une lecture d’un très bel ouvrage du Grand Médecin David Servan-Schreiber, j’ai découvert la technique de l’EMDR qui était décrite comme innovante, sérieuse, et avec des résultats surprenants d’efficacité. j’ai été surpris par les témoignages que j’ai trouvé sur Internet. Je ne dis pas que l’EMDR est la solution pour une guérison rapide et définitive. Ma dépression a commencé en 2003 ou 2004 et je continue à suivre un traitement par des médicaments mais dans des proportions faibles. J’ai consulté pendant plus de trois ans une psychologue avec une technique traditionnelle si l’on peut utiliser cette définition et cela m’à également apporté beaucoup. J’ai appris à comprendre l’origine de mes traumatismes, à me connaître dans mes faiblesses et mes forces et surtout à croire en moi, en mes valeurs et aussi à apprendre à me protéger des autres.
En cherchant par Internet et en vérifiant le sérieux de chaque information j’ai trouvé les coordonnées d’une Psychologue pratiquant la technique de l’EMDR sur Castres. Le premier rendez-vous m’a tout de suite mis en confiance, tout d’abord j’ai ressenti beaucoup d’empathie suite à la présentation de cette dame, qui m’a donné une explication compréhensive de cette technique et la façon dont nous allions travailler. Suite à un long entretien approfondi sur mon vécu j’ai consulté une fois chaque 15 jours et les premières séances ont été relativement pénibles, mais je partais chaque fois avec une sensation de légèreté et mon anxiété disparaissait petit à petit. Ce n’est pas une évolution toujours linéaire, mais le résultat est pour moi spectaculaire car après seulement 4 mois j’ai déjà retrouvé mon équilibre et le bonheur de vivre, tout simplement. Je ne sais pas si cette technique peut être une solution pour tous, mais je trouve qu’il serait bien dommage de ne pas essayer !
Je suis reconnaissant à la praticienne à qui je me suis confié.
Je m’appelle Ambre, et j’ai 25 ans. Je suis l’une de ces personnes à qui l’on ne demande pas comment elles vont mais plutôt où elles sont… Une vraie pile électrique, toujours sur la route. Et il y a un an et demi pourtant j’ai pété les plombs en m’asseyant dans un avion.
C’était en janvier dernier et je me souviens des longues heures d’angoisse qui ont suivi ce moment, de mon incompréhension, de la peur latente et de mon incapacité à bouger. Impossible de reprendre l’avion, impossible de repartir chez moi (je vivais alors à l’étranger) … J’allais mourir, j’étais bloquée. Les premiers jours, la simple mention d’un avion, aéroport ou le fait de me déplacer, que ça soit seule ou accompagnée, me terrorisait.
Pour me rendre à ma première séance d’EMDR prévue le 04 février 2015 il a fallu que mon père m’accompagne car le cabinet de ma praticienne était situé à 45 mn de mon domicile. Sortir, conduire, regarder quelqu’un dans les yeux, parler, respirer… Tout n’était que souffrance. Même le sommeil était devenu un lieu peuplé de cauchemars. Je me sentais foutue, j’étais donc dans un état critique. Ma peur, ma phobie des transports tout particulièrement focalisée sur l’avion, s’était emparée de moi. Le monstre, comme je l’ai appellé, ne me quittait plus.
A partir de là « la magie » de l’EMDR a tout changé. Je ne serai pas la première à décrire les résultats immédiats et quasi miraculeux de l’EMDR : dès la deuxième session je conduisais seule et après encore deux ou trois séances j’ai pu prendre le bus et rejoindre des amis à 1h de trajet. Après un mois et demi de traitement, je prenais un train pour Paris et décrochais un chouette boulot. Déménagement, reprise du travail en juin…
La vie a recommencé. Mais plus belle, plus brillante qu’avant. J’ai découvert une mère aimante et un père protecteur. J’ai découvert des amis dévoués. Une famille unie. J’ai aussi dit au revoir à beaucoup de gens qui n’avaient finalement rien à m’apporter de bon. Et les choses ont changé. Rapidement et profondément.
Ma phobie des transports s’est peu à peu évaporée et mes angoisses ont disparu… Je n’aurais pas pensé pouvoir vivre de nouveau à peine 6 mois après avoir touché le fond. Pourtant je ne reprenais toujours pas l’avion.
Une fois établie sur Paris, j’ai continué l’EMDR avec une nouvelle praticienne. La vie a repris son cours… Le calme après ces mois de tempête. Et doucement, tout doucement, à force de patience, de petites remises en question, de temps passé à scanner les raisons de mon mal-être … Bref de petits efforts quotidiens… j’ai dompté le monstre.
Je me suis retrouvée un jour de mars direction l’aéroport de Londres, complètement stressée (bien évidemment en retard) à courir hors d’haleine pour avoir mon avion à l’heure… Pour finalement m’asseoir exténuée à ma place et m’endormir en trois minutes. Comme d’habitude. Non plutôt : comme avant.
Mars 2016 j’ai repris l’avion! Soit à peine un an après avoir fini ma première grosse phase de traitement EMDR.
Ce jour-là, j’ai retrouvé ma liberté… Et je vous écris ces mots avec un sourire béat aux lèvres.
D’ailleurs, c’est assez rigolo : moi la phobique des transports, je vous écris depuis un TGV Paris-Lyon, trajet que j’effectue toutes les semaines… Mais j’aurais pu aussi vous écrire depuis une aire d’autoroute ou encore l’aéroport de Londres, Amsterdam, Edinbourg ou Bordeaux… Certaines choses ne changent finalement pas et j’ai encore tellement d’endroits où j’ai envie d’aller, de gens à rencontrer, de surprises qui m’attendent. Bien sur ma vie n’est pas parfaite et peut-être qu’un jour il faudra que je recommence une thérapie.
Mais je n’ai plus peur… Et il paraît « que je rayonne ». Moi tout ce que je sais c’est que je suis heureuse comme je ne l’ai jamais été !
Alors courage à tous ! Je ne suis pas une exception, je suis comme nous tous. Prenez du temps pour vous, pour vous reconstruire… La vie est longue et je vous promets qu’elle peut être merveilleuse.
« Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis née pour te connaître
Pour te nommer… »
Paul Eluard
Bonjour,j’apporte avec plaisir mon témoignage sur l’efficacité de la méthode EMDR.
J’ai 78 ans et je portais encore des traumatismes vécus pendant mon service militaire en Algérie.Grace à cette méthode et en 3 séances,j’ai été totalement libéré et allégé.Récemment j’ai refais une séance pour également me libérer du poids de mon éducation et de la présence subjective de ma mère,et là !…c’est fini ! je suis devenu moi-même et je vis sans les références qui bloquaient ma personnalité !
Cela peux paraître aberrant,à 78 ans,mais c’est vrai.Notre vie de couple, 59 années de mariage, s’est bonnifiée à un niveau relationnel inespéré.
Je tiens à faire partager mon expérience afin d’aider les personnes à aller mieux, à aller bien et surtout reprendre goût à la vie!
Il y a 4 ans, j’ai été victime de violences conjugales avec coups, séquestration, humiliation, menaces de viol, de mort…cet événement a duré plusieurs heures. J’ai réussi à m’enfuir de la maison et me réfugier chez des voisins au beau milieu de la nuit. J’ai eu la sensation de toucher la mort de très près.
Un médecin m’a diagnostiquée en état de stress post traumatique, avec les symptômes tels que hyper vigilance, reviviscence, évitement, repli sur soi, cauchemars, et j’en passe…
Ensuite, ce fut un long parcours judiciaire, l’auteur des violences a été condamné (au bout d’un an), oui, ce fut un soulagement (j’étais reconnue victime), mais mes symptômes et mon mal être étaient toujours présents, j’ai alors commencé une psychothérapie 6 mois plus tard. Je parlais, parlais, écoutais, mais je n’allais pas mieux. J’ai alors fait beaucoup de recherche sur cet état de stress post traumatique et surtout sur les thérapies le concernant. J’ai pris connaissance de l’EMDR, j’ai acheté un livre afin de bien comprendre, j’avoue que c’est assez flou de l’extérieur. J’ai ensuite pris contact avec le médecin qui effectuait cette thérapie à l’hôpital, cela paraissait traiter les troubles que je présentais (oui, oui, j’en parle au passé!)
Cette thérapie a duré 2 mois et demi, à raison d’une séance par semaine, les symptômes ont progressivement diminués puis miraculeusement disparus!
L’EMDR a sauvé ma vie, ce médecin a souri lorsque je lui ai dit, mais c’est une vérité. J’étais en sursis, en survie.
Je remercie encore très chaleureusement ce praticien.
Aujourd’hui, je vis, la résilience est quelque chose de magnifiquement beau!
Je m’appelle Jade et j’ai 52 ans. Ma particularité est que j’ai été dépressive toute ma vie, avec des périodes où c’était simplement moins pire et même parfois vivable. J’ai aussi vécu des épisodes particulièrement sévères. Je n’ai pratiquement jamais connu autre chose que la dépression car j’ai été cueillie dès l’enfance. Je suis une collectionneuse d’em…. et cela explique aussi cet état. De plus, étant surdouée, la compréhension que je pouvais rencontrer – et encore aujourd’hui – était limitée et n’a pas arrangé mon moral. Ne parlons pas de l’hypersensibilité exacerbée qui accompagne les HQI et qui a été particulièrement malmenée dans mon cas. J’étais aussi bouffée par toutes sortes de peurs.
Je connaissais l’EMDR pour avoir lu des trucs sur wikipedia mais c’était insuffisant pour prendre conscience de son efficacité. Si j’avais su !
Et donc, il y a quelques années, me trouvant plus mal que jamais et toujours à collectionner les problèmes, j’envisageais de consulter un psy pour faire une TCC, mais il me fallait quelqu’un qui s’y connaisse en surdoués et je ne savais pas où en trouver. Et puis, fin 2013 on m’a enfin donné un nom. J’ai été voir la personne, et à la place de la TCC classique que je m’attendais à faire, j’ai eu des séances d’EMDR.
J’en ai fait beaucoup. Je n’ai jamais espéré guérir mais juste faire en sorte que la vie me soit plus supportable, et aussi me sentir soutenue.
Les séances se sont enchainées et elles étaient parfois éprouvantes.
Environ un an plus tard je suis sortie de dépression sans crier gare. Ca ne m’avait pas été annoncé en fanfare, c’est juste qu’un jour j’ai réalisé que bizarrement je me sentais solide à l’intérieur et que mon mal avait disparu.
Je n’ai pas compris: ça ne devait pas arriver. Je ne m’y attendais pas, je ne le souhaitais même pas, persuadée que de toutes façons c’était impossible. Il s’est passé encore un an, je n’ai pas rechuté et aujourd’hui encore je n’ai toujours pas entièrement réalisé.
Dégagée cette crasse émotionnelle qui me rendait malade, finie la dépression chronique qui me donnait des idées noires à longueur de temps. Je découvre enfin la normalité d’une personne bien dans son cerveau. J’ai toujours des tas de problèmes et ça ne finira probablement jamais. J’ai des moments de déprime, je broie du noir, je souffre énormément de la solitude et je redoute encore l’avenir. Mais ce n’est pas de la dépression. Je me sens normalement démoralisée. Je supporte mieux les agressions de la vie. J’ai aussi des accès de gaité spontanés et un détachement intérieur qui n’existaient pas avant. Non, ça ne devait pas arriver…
Encore un truc:
VIVE L’EMDR !!!!!!!
Je suis un homme de 28 ans et j’avais beaucoup de difficultés à avancer dans la vie, autant d’un point de vue sentimental, affectif/amoureux, relationnel que professionnel.
Mon praticien m’a fait découvrir la méthode EMDR et celle-ci a parfaitement fonctionnée sur moi. En à peine 7 séances, j’ai digéré mes démons du passé: des querelles parentales qui m’ont beaucoup fait souffrir dans l’enfance, ainsi qu’une relation passionnelle qui s’est mal déroulée dans l’adolescence. Ces deux thèmes m’empêchaient d’avancer dans le présent, prendre des décisions pour aller de l’avant et construire ma propre vie future. Au fur et à mesure des séances, mon état s’est nettement et rapidement amélioré. Je ne suis plus le même homme aujourd’hui, et cela s’est ressentit par mes collègues de travail, mon entourage, ma compagne, ma famille, et moi-même.
Je conseille vivement les personnes souffrant de troubles liés à l’enfance, de peurs irrationnelles et d’angoisses, à suivre cette méthode. L’EMDR est très rapide et efficace, ce qui vous évitera de perdre votre temps chez un autre praticien n’utilisant pas cette technique.
Il y a maintenant 7 ans, j’ai subis un choc émotionnel d’une intensité hors norme, une peur tellement intense qu’on la définit comme étant de l’effroi. Sensation très difficile à expliquer et à partager avec son entourage, l’effroi… L’évènement était banal, mais ma réaction émotionnelle ne l’était pas, c’était incontrôlable, mais c’est comme ça, je n’y pouvais rien (j’ai appris par la suite que, par définition, on ne peut pas contrôler ses émotions, il ne faut même pas essayer, au contraire il faut les accepter et les laisser nous traverser!). A la suite de cet évènement ponctuel qui m’a pétrifié, j’ai développé les symptômes de stress post-traumatique (évitement, résurgence de l’émotion dès qu’un fait même très très éloigné faisait écho au trauma…), je vivais en état d’alerte permanent et sans raison apparente. Pourtant le danger n’existait plus depuis longtemps.
2 ans plus tard un deuxième évènement est venu résonner avec le premier, ce qui m’a précipité du jour au lendemain dans des nimbes profondes, à savoir un série d’attaques de panique particulièrement intenses, et à fréquences répétées, avec troubles paranoïaques (délire de persécution). Je côtoyais ma mort au quotidien, mon cerveau avait comme « disjoncté ». Je définis cette période comme étant le moment où j’étais tout au fond de la piscine, sans pouvoir remonter à la surface. Mon entourage se sentait totalement impuissant, et bien entendu, moi aussi.
Nous ne sommes pas égaux face aux évènements de la vie, nous avons tous des gênes différents, une histoire différente (l’épigénétique compte pour beaucoup), il se trouve que moi j’ai réagis comme ça, et jamais je ne me serais doutée qu’il puisse m’arriver des choses pareilles, étant par ailleurs quelqu’un qui n’a jamais eu vraiment de problèmes de santé, ni de problèmes dans mon histoire personnelle (de ce que j’en sais en tout cas).
Par chance une amie m’avait parlé de l’EMDR, j’ai donc pris rdv avec une psychologue clinicienne psychothérapeute formée à l’EMDR ainsi qu’à d’autres thérapies (hypnose, TCC entre autres). Et bien entendu j’ai lu le livre de David Servan Schreiber: comme beaucoup je lui suis très reconnaissante d’avoir œuvré pour le bien de l’humanité (je vais jusque là car c’est bien de cela dont il s’agit!). La cohérence cardiaque, découverte également dans ce livre, m’a d’abord permis d’apaiser mes accès de panique, avant de consulter. Cela m’a aidé, c’est une technique très intéressante, mais insuffisante dans le cas des crises intenses comme celles que je vivais à ce moment là. Par contre en seulement 3 séances, l’EMDR m’a totalement guéri: à la fin des séances j’ai regardé ma thérapeute droit dans les yeux, je lui ai affirmé que cette technique était une véritable révolution thérapeutique, elle a acquiescé avec un grand sourire… Depuis j’ai lu Jacques Roques et bien d’autres ouvrages passionnant sur le sujet. Je crois que le potentiel thérapeutique de la découverte de Francine Shapiro est bien plus important que ce que l’on en sait à ce jour.
Aujourd’hui j’ai une grande confiance en moi et en l’avenir, car je sais comment guérir d’un traumatisme et donc potentiellement aussi ceux que pourraient subir mes proches, notamment mon fils. Les traumatismes simples et/ou complexes peuvent être une des causes de nombreuses souffrances, de troubles psychologiques, voire même de maladies diverses. L’EMDR permet renforcer très significativement ses capacités de résilience, de guérir ou du moins de se mettre sur le chemin de la guérison.
Bravo à tous ceux qui s’engagent pour déployer cette technique, à mettre en place des recherches cliniques, à la pratiquer avec professionnalisme, et à la faire connaître.
J’ai eu l’occasion très récemment de faire appel à la technique de l’EMDR sur recommandation de mon médecin généraliste.
En effet, j’ai été victime d’une agression physique très violente par un voisin qui ne supportait pas que mon vélo puisse laisser des traces dans le hall de notre immeuble.
Suite à une première menace, qui a fait l’objet d’une main courante, ce monsieur est passé à l’acte dix jours après, un soir de retour du travail.
Le bilan a été assez éloquent, arcade ouverte, contusions au visage et nez cassé nécessitant une opération chirurgicale. Il s’en est suivi un arrêt de travail de presque quatre semaines et quinze jours d’ITT judiciaires.
Dans mon malheur, j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer ma psychothérapeute.
Malgré l’usage d’un anxiolytique que mon médecin m’avait prescrit, il a vite vu que le traumatisme était toujours présent et m’a dirigé vers une psychothérapeute.
Après une telle agression qui ne trouve pas de point d’accroche logique, l’agresseur n’a pas cherché à discuter avant de passer à l’acte et en plus il avait adapté une position telle que je ne pouvais que subir ses coups de poings sans pour autant voir son regard. Bref, une agression intense, courte dans le temps et très traumatisante.
Dans une telle situation, on perd très vite pied, et je me suis posé pas mal de questions sur ma famille, mes enfants, ma femme , le pourquoi d’un tel déchaînement de violence et puis finalement le moral touche le fond. C’est une sensation assez étrange, on a l’impression d’être happé au fond d’une piscine sans pouvoir regagner la surface de l’eau alors même que la vie normale s’y trouve.
J’ai pu bénéficier d’une prise en charge rapide par ma psychothérapeute et avant mon opération chirurgicale. Dès la première séance, j’ai stoppé la prise de l’anxiolytique et à la fin de la deuxième séance, je ne ressentais plus le traumatisme m’envahir comme précédemment, il est toujours là mais pas de la même manière, pas autant à « fleur de peau ». Deux semaines plus tard (après l’opération du nez et huit jours d’arrêt), je reprenais le travail et ma vie sociale comme avant.
J’ai été vraiment très surpris du bienfait de cette technique à tel point qu’au moment de mon réveil juste après l’opération, ma toute première pensée a été pour ma psychothérapeute. Sans voir l’image directe de son visage, je voyais plutôt celle de son cabinet et des couleurs chatoyantes de ses habits. A ce moment précis, je me sentais baigné d’une paix intérieure totale et profonde. En fait, je redoutais ce moment du réveil, car on se retrouve dans une perte totale de contrôle de soi. Votre esprit est toujours sous l’effet de l’anesthésie et dont les effets se dissipent lentement alors même que le corps commence à émettre ses premiers signaux d’alerte et de douleurs. C’est un vrai moment de faiblesse à passer. Là, dans mon cas c’est tout le contraire, je me retrouve serein et apaisé sans même avoir une pensée pour ma famille, mes enfants ou ma femme. Cela en est presque culpabilisant.
Le jour même j’ai échangé (par sms) avec ma psychothérapeute. Elle m’a conforté sur l’idée que ce bienfait était en lien avec l’EMDR et que le lieu sûr, défini lors des séances, comprenait également son cabinet.
Le bienfait ressenti à l’issu de ces deux séances d’EMDR est vraiment surprenant. Je n’avais pas d’aprioris avant de les suivre ni d’espoirs particuliers, mais le résultat est vraiment au-delà de tous mes espoirs. Par la suite, j’ai eu l’occasion de témoigner ma totale gratitude à ma psychothérapeute qui de mon point de vue à réaliser l’impossible : me remettre sur pieds en deux semaines, me permettre de reprendre le fil de ma vie et de pouvoir affronter mes peurs de recroiser mon agresseur dans le hall de mon immeuble.
Les séquelles physiques ne durent qu’un temps, celles des émotions bien trop longtemps, elles restent terrées au fond de nous prêtent à bondir à l’affut de nos propres moments de faiblesse.
Deux mois après cette agression, je me sens bien, mes relations avec ma femme et mes enfants sont normales, j’ai repris mon travail et ma vie sociale s’est peut-être même améliorée.
Depuis et dès que j’en ai l’occasion, je parle de mon expérience que j’ai vécu et du bienfait de suivre une telle thérapie.
Encore merci beaucoup à l’EMDR et à ma psychothérapeute pour son écoute et son professionnalisme.
Quand on m’a dit d’aller voir un psychologue, je pensais que ça ne servait à rien.
Parler à quoi bon.
Et quand ce psychologue m’a proposé un traitement par EMDR, j’ai vraiment été dubitative. Je l’ai regardé et je me suis dit : je n’ai rien à perdre, essaye et tu verras bien. Je ne pourrais pas exactement expliquer comment cela fonctionne, mais j’ai ressenti de l’apaisement et du soulagement de ne plus repenser à ces événements. Et d’y repenser désormais de manière différente, j’en suis ressortie plus forte.
Mon histoire, point de départ c’est que j’ai été harcelée sexuellement sur mon lieu de travail pendant 3 semaines par un de mes collègues et j’ai aussi subi un harcèlement moral pendant 3 mois, cela m’a conduit à un épuisement professionnel doublé d’insomnies.
Cette thérapie EMDR m’a aussi permis de surmonter des éléments de mon enfance comme le traumatisme d’un examen gynécologique à 12 ans et grâce à cela j’ai pu surmonter ma peur de visites médicales.
LEMDR a fait des miracles pour moi ça a été une véritable découverte et surprise d’autant que je n’ai pas eu à essayer d’autre forme de thérapies.
J’ai eu environ sept séances et c’est une révélation.
Vive L’EMDR.
Je voudrais publier mon témoignage sur le site EMDR France pour aider d’autres personnes en souffrance psychologique .
Depuis petite, j’avais des angoisses de séparation de mes proches et peu de confiance en moi.
Le travail en EMDR pendant 4 mois une fois par semaine m’a permis de prendre confiance en moi et de mettre à distance une angoisse qui me rongeait .
J’ai trouvé avec cette méthode ce qui me convenait vraiment car c’est de nous que vient la solution et cela fait vraiment ouvrir les yeux sur notre valeur et le fait qu’il est important d’être respectée des autres .
Le travail avec Mme Lagarde Geneviève à côté de Moulins( 03) a été exceptionnel . Cette psychologue est empathique, d’une extrême gentillesse et sait nous faire ouvrir les yeux sur nos capacités et notre valeur. Je ne la remercierai jamais assez pour ce beau travail fait ensemble et je vous conseille vraiment cette thérapie .
Moi qui était en dépression avec des anxiolytiques: j’ai pu arrêter mon traitement grâce à cette fabuleuse thérapie.
La technique ne fait pas tout : il faut vraiment trouvé le psychologue avec lequel on se sent bien car sans alliance thérapeutique ( j’en ai connu une avant elle et je n’ai pas progressé ) impossible d’avancer.
Merci l’EMDR !
Je souhaite apporter mon témoignage de la méthode EMDR.
J’ai effectué 7 séances, un travail sur moi-même satisfaisant.
Je souffrais de peur et d’angoisses pour toutes décisions que j’avais à prendre.
Je n’étais pas sûre de moi.
Mais aujourd’hui en 7 séances, je me sens libre, fière de moi et je me sens moi.
Alors faites-le c’est libérateur et les prises de conscience sont remarquables.
C’est un vrai travail sur soi-même et ça fonctionne.
Aujourd’hui j’ai envie d’avancer dans ma vie, plus de détruire ou de m’enfermer dans des peurs qui ne sont que le fruit de notre imagination.
Suite à un épuisement professionnel, accompagné d’harcèlement pour des fautes professionnelles injustifiées, j’ai fait un Burn Out qui a dégradé ma santé mentale et physique dont ma seule solution pour moi, à ce moment-là, a été la démission ! J’ai été bien suivie par mon médecin généraliste homéopathe ce qui m’a permis de rebondir sur d’autres emplois.
Les années qui ont suivi, une émotion douloureuse était toujours présente, je me sentais comme coupable (alors que c’était une stratégie de mon employeur de me pousser à la démission afin de supprimer le service dont j’étais responsable).
Je n’osais plus retourner dans la ville où siégeait mon employeur, lorsque je passais devant en voiture, je ressentais de terribles douleurs œsophagites ainsi que des angoisses incontrôlables. Je me sentais également mal à l’aise à la rencontre d’anciennes collègues et les évitais le plus possible. J’avais perdu toute mon assurance.
Je me suis souvenue des soins EMDR décrits dans le livre de David Servan-Schreiber « Guérir » et ai pensé que ce serait bien la seule solution pour guérir définitivement des causes du Burn Out. J’ai pu trouver une thérapeute qui m’a fait découvrir cette méthode et j’ai commencé à traiter la douleur la plus intense du moment du harcèlement professionnel qui m’avait déclenché le Burn Out.
La première séance a déjà atténué mes angoisses, il aura fallu seulement quelques autres pour stopper mes douleurs gastrites, ainsi que mes angoisses lorsque je parlais de la collectivité et j’ai pu retourner dans la ville concernée plus librement moralement.
Je sentais mon cerveau comme dégagé d’une première couche toxique et il m’apparut une autre souffrance. Je traitais donc, en quelques séances, l’évènement douloureux qui m’était venu à l’esprit. Je me sentais « plus légère ». Du coup j’eus vraiment envie de traiter tous les évènements douloureux qui me venaient à l’esprit…
J’imaginais mon cerveau comme un « millefeuille » et je nettoyais chaque feuille souffrante. C’était extraordinaire ! je ne m’étais jamais sentie aussi bien, je faisais tomber ma carapace et me découvrais une nouvelle personnalité. J’ai donc traité sur plusieurs mois tout ce qui m’était douloureux dont l’origine était très souvent liée à ma petite enfance.
Une renaissance s’opérait en moi tout en restant « les pieds sur terre », j’avais trouvé le vrai bonheur d’être moi-même et découvrait une nouvelle vie propre à moi, non façonnée par l’éducation parentale et sociale.
Je n’avais plus de TOC, plus d’angoisses, je découvrais une assurance remarquable que je n’avais jamais eu surtout en public, un changement sur tous les points. Même les actes de la vie courante me semblaient nouveaux !
Avec du recul je comprends mon attitude, par rapport à ce harcèlement, qui était due sans aucun doute à des souffrances émotionnelles non évacuées.
Cette expérience est révélatrice que tout un chacun peut être libéré de ses entraves psychologiques qui ont un impact indéniable sur notre quotidien et se découvrir une nouvelle personnalité façonnée et choisie par soi-même en faisant tomber les codes éducatifs qui ne nous correspondent pas.
L’EMDR est prescrit pour des chocs post traumatiques très graves, mais aussi pour les stress plus anodins enfouis en nous mais qui nous mettent inconsciemment des barrières au quotidien.
Je tenais à témoigner de mon expérience vécue et constructive pour aider ceux ou celles qui éprouvent un mal être, des difficultés pour avancer dans la vie, des situations qui nous affectent toujours alors qu’elles sont anciennes, ou des deuils non acceptés==> qu’ils n’hésitent pas à franchir le pas pour des soins EMDR qui sont d’une efficacité remarquable, rapide et facile d’accès si l’on arrive à décrypter l’évènement douloureux. Je précise que cette méthode ne fait en aucun cas oublier la cause, ou l’être cher décédé, mais en y repensant vous n’aurez plus d’émotion douloureuse et vous n’en souffrirez plus.
Je suis très reconnaissante envers Francine SHAPIRO, docteur en psychologie, qui a créé cette méthode révolutionnaire.