Diplômée psychologue clinicienne de l’École des Psychologues Praticiens en 2013, j’ai toujours été curieuse des différentes approches nous permettant d’accompagner les personnes que nous recevons en thérapie. Les neurosciences ont toujours eu une place importante dans mon parcours. Ce sont des articles de revues scientifiques traitant de l’impact neurobiologique de la thérapie EMDR dans le trouble de stress post-traumatique et la lecture du livre « Guérir » de David Servan-Schreiber qui m’ont amenés à me former à la thérapie EMDR en 2017.

J’ai découvert dans cette pratique que nous travaillons les symptômes à la source et pas en superficialité. Cela permet un réel travail en profondeur ce qui amène les patients à retrouver un équilibre de manière durable.

Cette pratique qu’est l’EMDR me permet aujourd’hui d’accompagner différentes demandes thérapeutiques dans le même but : aider les personnes que je reçois à traverser, cicatriser leurs blessures. 

La thérapie EMDR est pour moi une « psychothérapie d’expiration psychanalytique »… C’est-à-dire un souffle, une transition et une ouverture enrichie de mon travail.

Formée à l’Université française dans les années 90, j’ai longtemps travaillé comme psychologue clinicienne & psychanalyste. C’est en constatant la récurrence de thérapies infinies, qui ne parviennent pas à soulager totalement les blessures de mes patients, que j’ai exploré d’autres méthodes.

La lecture du livre de Francine Shapiro « Des yeux pour guérir » a été une révélation : j’y ai découvert une méthode profondément respectueuse de la singularité humaine, favorisant la parole associative  libre à partir de la souffrance psychique, qui mène avec les SBA au soulagement, à la paix et l’harmonie intérieure.

Je me suis formée en 2007/2008. Accréditée en février 2009, j’ai sollicité mes ré-accréditations de Praticienne EMDR Europe tous les 5 ans. Et je ne cesse de compléter ma formation. Il y a tant à découvrir encore, sur les qualités et la force de cette approche psychothérapeutique…

En tant que psychiatre spécialisé en addictologie, je me suis formé à la thérapie EMDR en 2014, soit près de 12 ans après avoir commencé à travailler dans ce domaine. Pendant toutes ces années, j'avais développé un profond sentiment d'impuissance face à la complexité de certains cas de patients.

C'est lors d'une discussion fortuite avec une collègue que j'ai découvert l'EMDR. Cela a été pour moi une évidence immédiate : cette approche thérapeutique allait me permettre d'offrir à mes patients des traitements bien plus efficaces, en agissant directement sur les mémoires traumatiques sous-jacentes à leurs addictions.

D'un point de vue professionnel, cette formation m'a réellement transformé. Les résultats obtenus avec l'EMDR sont visibles et durables et permettent une guérison en profondeur, au-delà du simple sevrage. Cela a été un véritable tournant dans ma pratique.

Sur le plan personnel, pratiquer et suivre une thérapie EMDR a également eu un impact très positif. Cela m'a permis de mieux comprendre et résoudre certains de mes propres conflits intérieurs, me rendant ainsi plus à l'écoute et plus empathique envers mes patients. C'est une véritable source d'enrichissement mutuel.

Pour moi c'est une thérapie formidable qui allie rigueur scientifique et dimension humaine, au bénéfice de tous.

Psychiatre libéral, j’ai découvert l’EMDR en même tant que l’hypnose il y a 22 ans.
 Je peux dire aujourd’hui que l’EMDR a transformé ma pratique de la psychothérapie car cela permet d’aider, de soigner et de guérir certains troubles dont souffrent mes patients de façon sécurisée.
 Avec le recul ce qui me paraît très intéressant est d’avoir un regard clinique et thérapeutique au-delà du diagnostic avec le modèle de traitement adaptatif de l’information.
 
 Cela permet de mettre l’humain et la relation au cœur de la thérapie, permettant aux patients de faire leurs propres processus de retraitement, à leur rythme et les rendant plus autonomes.
 Je n’ai de cesse que d’encourager mes jeunes confrères à se former.

La thérapie EMDR a enrichi ma pratique en m’ouvrant une voie nouvelle pour travailler sur ce qui fait souffrance. Elle permet de dépasser le simple contournement des blessures et d’encourager une confrontation constructive, visant à "liquider" ces difficultés, à les dépasser et à intégrer ces expériences traumatiques comme des éléments de vie dont le patient peut se séparer. 

Un des atouts majeurs de l’EMDR selon moi est l’implication du corps autant que de la psyché dans le processus thérapeutique. Cette approche globale offre une intégration profonde des vécus traumatiques. 

Cela a permis à beaucoup de mes patients de "déverrouiller" ce qui ne pouvait l’être par la parole uniquement.  Dans cette perspective, le symptôme est vu non pas comme un élément à éradiquer, mais comme une clé de compréhension essentielle. Il éclaire la manière dont le traumatisme a impacté le patient et guide le travail thérapeutique. L’EMDR devient alors un chemin puissant pour remonter à la source du traumatisme et libérer le patient de son empreinte, permettant ainsi une transformation profonde et durable de son rapport à son histoire et à son bien-être. 

Cette approche enrichit ma compréhension du vécu de mes patients tout en m’offrant des outils puissants pour les aider à se libérer de l’empreinte traumatique. L'EMDR m’apporte ainsi une dimension thérapeutique complète et élargit mes compétences en rendant ma pratique encore plus pertinente.

En 2009, cela faisait deux ans que je travaillais aux urgences psychiatriques de l'Hôpital Philippe Pinel d'Amiens (80). Ma pratique clinique se confrontait à ma formation universitaire : mon Master 2 de psychologie clinique et psychopathologie ne m'avait pas préparé à la réalité du terrain des urgences. Je lisais tout ce que je pouvais sur les urgences psychiatriques et psychologiques, j'avais aussi rejoint la CUMP. Les recherches scientifiques mettaient en avant la thérapie EMDR pour traiter les traumatismes. Cette année-là je me suis donc inscrit à la formation en thérapie EMDR. Cela a révolutionné ma pratique ! Enfin je pouvais réellement soigner mes patients. Assez vite on m'adressa tous les traumatisés, civils et militaires. C'était dur mais formateur et avec un réel sentiment de satisfaction d'aider les patients. 16 ans après ma formation initiale, je m'estime chanceux d'avoir pu me former à la psychothérapie EMDR et d'être devenu spécialiste des interventions d'événements récents.